dimanche 13 juin 2010

Think Big, Sti!

À quelques jours de la final de ce stage qui nous aura définitivement changés à tout jamais il me semble qu'un petit compte rendu, appuyé bien-sur de supports visuels, est de mise.

Donc, arrivés à Quito, nous avons appris a connaître une capitale et centre historique qui grouille comme une fourmillière et où la visite du musée Guayasamin et de sa résidence furent une obligation, justifiée par l'intensité de cet impressioniste équatorien et par la profondeur de ses propos:



Pour ceux d'entre vous dont l'espagnole n'est pas un acquis, la phrase suivante signifie:
J'ai pleuré parce que je n'avait pas de chaussures jusqu'à ce que je vis un enfant qui n'avait pas de pieds...Chair de poule instantanée garantie.

Après ce cours passage dans la capitale équatorienne, les senseux du nord furent divisés en deux groupes et envoyés dans deux petites communautés que furent Pulingui et Chugchilan. C'est dans le second que le hasard a choisi de me confier pour une durée de 5 jours environ...

Arrivés dans cette petite communauté rurale des Andes équatoriennes, située à plus ou moins 3500 mètres d'altitude, nous avons été époustouflés par la beauté du paysage que les locaux ne semblent quasiment plus remarquer, et l'acceuil chaleureux de ces montagnards qui diffère de l'indifférence et parfois même du dédain qui nous étaient réservés en ville.

Ainsi donc, sans s'attarder d'avantage, nous avons commencer l'essentiel de notre travail qui consistait à déraciner des mauvaises herbes et planter des plantes natives que la communauté, ''leadé'' par José Garcon, s'est payé grâce à notre autofinancement en sol canayien.

La technique des coudes rentrés de François semblait fonctionner...

Les mauvaises herbes déracinées sur le bord de la route...

...furent envoyées aux vidanges du villages...

...où un excès de plaisir nous attendait.

Non seulement avons nous plantés dans le village, sur le bord de ses rues et dans son cimetière, mais la couronne du volcan éteint où repose maintenant le Lagon de Quilotoa, s'est délectée les plantes natives avec lesquelles nous l'avons honorés.


L'expérience Chugchilan, mise a part l'apport culturel (dont un quasi-dictionnaire de quetchwa, la langue autochtone des Andes, construit de part les nombreuses conversations avec les doyens du village) aura clairement laissé certains avec bon nombre d'objets dont notamment un livre de Boris Vian, un couteau Suisse, un sombrero acheté dans le marché artisanal de Quito, de la crème solaire, le coeur et la tête...encore et toujours perdus dans les montagnes de la Sierra...

Comme on peut se l'imaginer, l'après-Chugchilan fut difficil pour certains, mais les retrouvailles des deux groupes du nord dans le petit centre urbain de Lataconga remonta le moral de tous.

Ainsi, certains en profitèrent pour visiter la ville, faire des achats (pas toujours essentiels tels que 13 dvds gravés pour 15$), manger local et rencontrer des autorités présentes dans la ville, dont:

Un (vrai?!?) descendant d'Atahualpa, le dernier empereur des incas

Le colonel Sanchez, gardient du parc central de Lataconga et arborant son uniforme de furtivité

Et finalement, Jeff Escalante, vice-ministre des Sports de l'Équateur en compagnie de deux dérangés...


Le passage a Lataconga fut bref et sucré car il était impératif pour nous d'arriver dans nos communautés d'acceuil et de commençer notre ''vrai'' stage.

Arrivés avec 2 heures de retard (heure équatorienne oblige) à San-Antonio de Pichincha, un village en banlieue de Quito, je rencontrais enfin ma famille équatorienne composée de:

Ma mamasita et ma hermanita (diminutifs de maman et de soeur), toutes deux fanatiques de fútbol mais pour des équipes très adverses: la Barcelona et la Liga


Et mon frère (de 30 ans), lui aussi fanatique du sport national, mais également de HEAVY MÉTAL BRUTAL et qui a quasiment vu son coeur sortir de sa poitrine lorsque je lui ai offert mon cd (non-copié) de Metallica-Master of Puppets...


Encore là, il était de mise de rencontrer quelques unes des autorités compétentes de San-Antonio...

Le directeur de l'office du registrariat civil dont la photo s'est perdu dans mes archives, mais notamment le sergent Reyes, amable homme des forces policières qui m'a laissé toucher son fusil...

Mademoiselle Tourisme San Antonio de Pichincha 2010, toujours aussi ravissante, mais dont les vues politiques m'échappent encore...

Et bien-sûr ce chère Barney, qui d'après mes mémoires d'enfances me parassait plus imposant, mais qui tout de même utilise son influence pour atténuer la criminalité infantile



Par la suite, l'activité principale des senseux de San-Antonio de Pichincha est orientée sur l'éducation. L'échange culturel, de part des chansons des Colocs, Harmonium, Jean Leloup, Green Day, Ritchie Valens, les Beatles et des cours d'anglais qui mettent le Canada en perspective sont devenus choses courantes dans ce village d'environ 40 000 habitants.




Mise à part la présence des senseux dans les écoles (publiques et privées), différentes activités ont été organisées par ces derniers pour divertir les citoyens de San Antonio et changer leur routine quotidienne, dont:

Une soirée spectacle avec show de marionnettes, danse haka et chansons kébekoises beuglées par-dessus deux guitares étaient au menu (cherchez pas, la photo est pas là)

Un concours de dessin qui a fait fureur

Et la projection de l'éternel Guerre des Tuques


De plus, les visites répétées à la Fundación Remar, un orphelinat de San Antonio, ont amenées de la joie et de l'amour dans les coeurs de tout le monde, spécialement des enfants qui y vivent et qui sont maintenant des danseurs de Haka professionnels...

Dance Haka des indigènes maoris de Nouvelle-Zélande



L'amour que le projet S.E.N.S. insufle dans les coeurs du monde entier...


Pour finir (Enfin!), étant à la Mitad del Mundo (Moitié du Monde) il nous incombait en tant qu'habitant de la planète Terre de visiter sa ligne médiane et la nature qui l'entoure.

Ainsi, certains ont fait les plus belles poses de touristes nord-américains que le psyché humain peut imaginer


D'autres ont laissés leur sens acrobatique les emporter


Quelques-uns furent les heureux récipiendaires de diplômes alloués pour un exploit impossible à refaire ailleurs dans le monde...


Aussi, était-il impossible d'ignorer le petit village paradisiaque de Mindo où:

Plaisirs sans retenus sont au rendez-vous




Certains font étalage de leur outillage

Et l'amour de S.E.N.S. fait perdre la tête...et bien d'autres choses...


-Armin ''El tostado'' Ghaderi

3 commentaires:

Louise L. a dit…

Armin ! Salut !

T'as un sourire irrésistible, ils doivent t'aimer beaucoup ! Surtout que tu peux être tannant autant que tu veux ! ;-)

Louise L. (bin, oui, la prof d'anthropo)

Marianne a dit…

ARMINO ! JE T'AIME !

Jahan Ghaderi a dit…

C'est vrai que tu as un sourire irrésistible frérot!!!
Je suis vraiment fière de toi, t'a aucune idée! Fière de LP aussi d'ailleurs (PS: votre photo à la titanic est vraiment TROP cute! ahaha)
ta hermanita qui t'aime très fort!!! xxx