vendredi 28 mai 2010

Le nord est vivant

bonjour

Nous sommes arrivee a Quito sous la pluie, mais tout nos bagages y etaient. La première journée en fût une de reconnaissance, nous avons découvert les transports publiques Équatoriens qui sont plutôt efficace. La marche ver le musée de Guayasemin nous a fait réaliser que nous étions en altitude donc notre souffle était plus court. Le téléphérique qui surplombe la ville vaut vraiment la peine. Le mini stage que j'ai fait´est celui de chuchilan, les gens de cette communauté sont super acceuillant, nous avons enlevé les mauvaises herbes et planté des arbres. Les évaluateurs de la saaq seraient traumatisés de la conduite équatorienne. Nous partons demain pour oyambarillo et San Antonio.

Francis

S'adapter...

Un des principaux objectifs du stage est de partager la vie quotidienne des gens qui nous accueillent. Pour nous qui avons passé 3 jours dans des communautés de la côte ça a demandé une grande adaptation car la vie à Montréal nous prépare mal à avoir chaud, à se promener à cheval, à faire du surf, à se reposer dans un hamac et à se baigner dans la jungle. Il semble toutefois que l'adaptation ait été réussie. Jugez-en!







Guillaume

Touristes...

Pas facile de passer inaperçus lorsqu'on doit prendre l'autobus avec 17 valises remplies de linge pour les enfants d'une garderie d'un bidonville de Guayaquil.





Mais comment leur refuser ça, ils sont tellement adorables!


Guillaume

En commançant par dire merci...

Habituellement j'attends à la fin du stage pour dire merci mais j'innove cette année car nos partenaires dans cette aventure sont trop importants pour être négligés si longtemps.

Trente-sept étudiants et 4 professeurs vivent présentement une expérience inoubliable en Équateur. C'est d'abord grâce au personnel dévoué du collège qui rend possible toutes nos activités préparatoires. Un gros merci donc aux professeurs du programme des Sciences humaines qui offrent une solide formation aux étudiants en plus de participer généreusement aux activités de financement. Parmi eux une pensée spéciale à Jean-Francois Plano, Pierre Chapdelaine, Frédérique Thibeault et Marie-Héléne Godbout qui nous ont donné un fier coup de main toute l'année mais qui, cette fois, n'ont pas la chance de voir l'aboutissement de tout ça sur le terrain en Équateur.

Un gros merci également au service d'animation (Maxime, Cédric et Michel) de nous aider à mettre sur pied nos activités de financement; à M. Paul-Emile Bourque, directeur général, de nous ouvrir tant de portes; aux employés des ressources matérielles qui travaillent toujours dans l'ombre mais sans qui aucun grand événement ne serait possible (Mario je compte sur toi pour passer le mot); au service des ressources technologiques; au service des communications et à tous les autres. Si je voulais nommer chaque employé du cégep qui joue un rôle significatif pour la réussite de l'Option SENS, la liste contiendrait au moins une cinquantaine de noms. Merci à tous.

Évidemment avec son budget de 110 000$ (dont plus de 25 000$ seront investis directement dans des communautés en ayant grand besoin), l'Option SENS ne serait rien sans ses généreux contributeurs.

En premier lieu l'Office Québec-Amérique pour la Jeunesse (OQAJ) qui appuit généreusement l'Option SENS. Sans l'aide financière de cet organisme du gouvernement québécois, l'Option SENS n'existerait tout simplement plus. Longue vie à l'OQAJ qui encourage les jeunes québécois à participer à la construction d'un monde solidaire.


Il faut aussi souligner la participation de tous les parents et amis qui, je le sais bien, ont été les plus grands et les plus fidéles contributeurs. Vous avez été beaucoup sollicités et vous avez toujours répondus à l'appel. Un gros, gros merci!

À vous tous et à tous ceux et celles que j'oublie: chapeau! Si les étudiants vivent présentement l'expérience de leur vie, il y a un peu de vous autres là-dedans!

Le groupe au complet avant la séparation à Miami

Guillaume, accompagnateur du groupe Saraguro


Et joubliais

Pour ceux qui ont un desir incontrolable de nous envier, visitez le : http://www.facebook.com/album.php?aid=2250&id=100001117712112&saved#!/album.php?aid=2250&id=100001117712112

Vous y trouverez quelques photos qui sans doute vous feront rever les yeux ouverts !


Mariana

En Route

Deja, nous avons franchis une etape de notre periple: le mini-stage. Le temps semble passer tellement vite, a un tel point ou jai personellement limpression detre ici depuis longtemps. Pourtant, il y a encore de cela une semaine, nous etions tous a la veille de notre depart, ne sachant pas reellement dans quel vide on se lancait. Aujourdhui que je marche toujours en terrain glissant, je peux par contre affirmer que jai une idee plus claire du vide dans lequel je nage.
En Equateur, il ny a pas daccent, ni dapostophe sur les claviers. En Equateur, tout le monde nous regarde et nous sourit. En Equateur, on sue et on shabitue. Pour les mamans inquietes, soyez en paix: nos selles se portent bien.
Alors donc, nous avons quitte la Cote hier matin, vers de nouveaux horizons. Si je peux me permettre, cest avec emotion que nous avons tous et toutes laisses nos familles, avec la promesse de secrire et de ne jamais soublier. Avec eux, nous avons pris le poul de lequateur et du peuple qui y vit. Nous nous sommes forces pour finir nos assiettes et pour parler espagnol.Nous avons egalement fait connaissance avec la quantite impressionnante de moustiques qui, visiblement, se sont fait un plaisir de deguster le sang canadien et de laisser sur nos jambes des traces plutot seduisantes. Nous avons vu le Pacifique, avons mange ses poissons. Nous avons bu, nous avons fete et avons danse a lequatorienne. Ce coin paisible de pays nous a appris a monter dans une boite de pick'up, a se laver dans leau froide, a ne pas dormir et a faire du hamac notre activite principale.
Maintenant, cest sur la route que notre voyage se poursuit. Nous avons consacre la journe dhier a survivre au mal de laltitude. Je naurais jamais cru etre tant affectee par une toute petite montagne... Nous sommes montes a 4000 metres daltitude et avons pu profiter de la vue sur les Andes que le paysage nous offrait, genereusement. Nous sommes maintenant a Cuenca, une ville plutot coloniale, protegee par les hautes montagnes qui entourent la ville. La journee daujourdui est prometteuse: plusieurs eglises, parcs et promenades dans les rues bucolliques de la ville.
Jespere qu´a Montreal, quelque part entre le canal Lachine et le boulevard Henri-Bourrassa, vous ne vous ennuyez pas trop !
Mariana

lundi 24 mai 2010

Quelques images du sud...

Le Nord, êtes-vous vivants? Vous êtes-vous fait manger tout cru par les lamas et les indigènes?

Non, je pense savoir quel est le problème... c'est que le Sud est TELLEMENT génial que vous avez peur que votre voyage ne soit pas à la hauteur du nôtre. Vous vous dites, pft, ils sont allés dans la poussiéreuse Guayaquil et sur la paradisiaque costa, comment pouvons-nous rivaliser, avec notre Quito ennuyant et les montagnes glaciales?

Eh bien, vous avez raison de vous dire cela, mes chers. Pour vous le prouver, voici quelques photos du groupe du Sud, qui passe, croyez-moi, l'été de sa vie.















Les enfants de la garderie du bidonville de Pascuales... ils nous avaient préparé tout un spectacle! Ils étaient beaux, adorables, croquables à souhait.
















L'une des collines de Guayaquil... Las Peñas ! L'une des activités du top 7 des choses à faire à Guayaquil était de monter les 444 marches qui la constituent... certains ont tenté l'expérience !




















Quelque part dans nos pélerinages sur le Malecón 2000, un nouveau couple s'est créé...
















Bah, vous savez... on avait une petite plage de rien du tout... avec du sable UN PEU blanc et UN PEU de soleil... d'ailleurs, Alexime, selon les dires de notre mère d'accueil, ressemble à "un camarón" (crevette) ! Sur la photo, notre père (à Alexime, Ariane et moi), Gregorio avec son fils Sebastian.















Un petit aperçu de notre excursion à cheval. Nous étions sur le dessus d'une montagne, où la vue était géniale (mais mon cheval aimant un peu trop galoper... il était difficile de prendre des photos à ce moment-là).

Bref, les gens du Nord... on sait que vous vous roulez dans la boue... et on compatit !

Alicia

El juego cambia

Le groupe du sud a quitte Guayaquil, hier matin, pour les communautes de la côte. C est un gros changement, un changement bienvenu, dans mon cas. Le béton fait place au sable, le grondement des voitures à celui de la mer, et la chaleur humide et sale de la ville est remplacée par l air marin.

Mais au-delà du décor, le jeu vient de changer. Il y a une nouvelle façon d être, de vivre et d interagir, que nous découvrons peu à peu. Voyager est un jeu, et il nous faut maintenant en apprendre les nouvelles règles.

Le village de Libertador Bolivar est très plaisant, ma famille d accueil est chaleureuse, et, comme le disait Guillaume, on découvre qu un hamac, ça n a pas ete inventé pour rien, et qu un après-midi à l ombre, ça peut être très plaisant!

-Sarah

mercredi 19 mai 2010

En cas de Crashhhhhhhhh !

Loin de moi l'idée de vouloir effrayer nos lecteurs, toute catégorie confondue. Or, le message de mon amie Ariane m'a presque émue et je suis bien d'accord avec elle sur le fait que nous avons passé une année mémorable !

Aussi loin de moi l'idée de faire des déclarations d'amour sur le net. Toutefois, je vous écris au cas où l'avion crasherait entre Montréal et Miami Beach, soit sur le fleuve Mississippi ou encore sur le ground zero...On ne sait jamais !

Alors donc, si le pilote perd les pédales (pour ne pas faire de mauvais jeu de mot), je me rappellerai:

-Du goût des biscuits de tonton Yves et de l'odeur archaïque du bureau de Guillaume!
-Des talents de mime de François et de Fanny, même lorsqu'il s'agit de ...
-Des tours de magie de Julien ! Ah, ces tours de magie !
-Du Décorum d'Armin
-De la bouette, de la vase et de l'avoine du Camp d'automne
-Des je-ne-sais-plus-trop-quoi- au thon et des Quechuas tueurs !
-Du vendredi matin 8h00...Et du '"Comment ça va" à 8h30 !!!
-De l'Unique (Ha! Ha! Ha!)
-Des talents au Karaoke (Double Ha!Ha!Ha)
-Des discours de Marco-Andrea Choleté Heruxx
-D'un certain camion de déménagement qui a perdu de son reflet!
-Du sac de voyage brun ourson d'Ariane (Je ne l'ai même pas vu et je m'en rappelle déjà)
-Des Powers Point ! Des nombreux powers point !
-Des initiatives personnelles et de la fameuse chaudière. Est-ce qu'elle déborde finalement?
-De Camille qui, pour la première fois au Banquet, donne des ordres !
-Du local SENS et des Totems !
-De la fois où j'ai rêvé que j'étais une carte, un arbre et un livre scolaire en même temps !
-Des leçons de Santé
-Des leçons de propreté
-Des leçons de sécurité
-Des leçons en Général
-De Nosotros
-...Et de vous tous !

Option SENS, je me rappellerai de TOI !

Maria...na

On se jette dans le vide dans moins de 24h!

Pour tous les senseux stréssés, fébriles, ambitieux...

Je profite de mon seul moment de tranquilité avant le GRAND départ pour vous dire que cette dernière année de DEC fut mémorable. Nous avons vécu, ensemble, plusieurs aventures/camps/brosses/beaux moments/vendredis matins/examens... qui resteront à jamais marqués dans ma mémoire. Je n'avais pas envisagée, lorsque je me suis inscrite dans ce programme, tout ce que cela impliquait. Je pense qu'à la gang, on a vraiment évolué! Pour les étudiants qui me lisent et qui se disent que l'Option SENS, ça l'air intéressant, je vous dirais que c'est une expérience unique dans une vie. C'est un trip de groupe et c'est au combien enrichissant sur le plan humain.
C'est avec autant d'excitation de partir que de nostalgie de quitter notre petite routine que je vous dit, à tout le groupe et à nos profs chéris :) , profitez-en! En parlant de ces personnes surhumaines qui se sont dévoués pour la gang de touristes que nous sommes, je tiens sincèrement et personnellement à vous remercier. Vous êtes vraiment SENSsationnels, et vous nous avez fait vivre plein de beaux moments. Je ne suis pas, au quotidien, très démonstrative envers ceux qui m'entourent, mais je vous avouerais qu'en ce moment, je suis très émue et je me sent privilégiée de partir avec vous tous!
C'est dans l'espoir que mon sac ferme (et surtout qu'il tienne le coup) que je vous dit à demain matin 10h30 devant le comptoir d'American Airlines de l'aéroport Montréal-Trudeau!! (un petit rappel, juste au cas!)
P.-S. Yves, n'oublie-pas ton passeport, le tien, pas celui de ta femme ;)
Je vous aime
Ariana

lundi 10 mai 2010

Je regarde défiler les chiffres, sur le compte à rebours du blogue. 1 semaine, 3 jours, quelques heures, des minutes, et les secondes qui s'égrènent...
J'ai du mal à croire que nous partons si bientôt. Tout est tellement normal, les examens, les travaux, la fin de session... Le voyage a été loin toute l'année. Tout à coup, il est proche, il est là.
Je ne suis pas de ces braves qui clament "je n'ai peur de rien". Je ne parle pas très bien espagnol, je ne suis définitivement pas douée pour engager la conversation avec des étrangers, je n'ai jamais rien vécu qui pourrait s'approcher de ce que je m'apprête à vivre...
Mais j'ai choisi d'être là, de vivre cette expérience, quelle qu'elle soit, j'ai choisi de me risquer et de prendre la chance de changer, d'être troublée, d'aller au bout de quelque chose, et c'est en me rappelant cela que je sais que je suis heureuse de partir, malgré toutes les questions que je me pose, les doutes et les inquiétudes.
Il était une fois, dans ce Montréal familier, tout un groupe qui s'apprêtait à partir pour l'Équateur...
Et la suite s'écrira.


-Sarah