lundi 28 juin 2010

Hommage à un vieux...

Je vais me permettre d'être téteuse, parce que malgré le fait que j'aie passé tous mes cours, il n'est pas COMPLÈTEMENT impossible qu'un jour, si une bombe atomique explose ou que des extraterrestres envahissent la Terre, je sois forcée de revenir au Cégep de Saint-Laurent, supplier ce cher Yves Maheux de m'accorder un dernier cours de sociologie (et ce, même s'il n'a jamais été mon professeur de sociologie, en fait...).

Dans l'éventualité très très (im)probable où cela devrait arriver, je préfère donc mettre toutes mes chances de mon côté en commençant immédiatement à lui baiser les pieds.

Merci, Yves Maheux, merci !

(Tsé, merci à tout le monde, aussi. Sentez-vous pas mal. Sauf que de mon côté, c'est Yves qui mérite le merci le plus spécial, parce qu'il est plus vieux que tout le monde. Désolée.)

Merci pour tes sourires et tes encouragements, lorsqu'on était pas sûrs, lorsque c'était plus difficile et qu'on avait besoin d'un petit remontant.
Merci pour toutes les chips, les cafés, les bières et les repas que tu nous as payés en refusant qu'on te rembourse.
Merci de nous avoir écoutés toutes les fois où on avait un petit pépin sur le coeur, en mettant tes propres problèmes de côté, le moment d'un câlin ou d'une mauvaise blague.
Merci pour tes conseils, pour les interventions musclées que tu as faites et pour avoir été un guide dans plusieurs situations délicates.
Merci pour ton honnêteté, pour ta capacité à dire les vraies choses lorsque nécessaire, sans distinction pour le positif et le négatif.
Merci d'avoir pris soin de nous comme un père, comme un grand-frère, comme un oncle.

Merci pour tes jokes cochonnes plates, pour tes commentaires déplacés et les 430294094 fous-rires qu'ils ont occasionnés.
Merci de t'être fâché, des fois, parce que mautadit, on avait besoin de se faire dire que ça n'avait pas de bon sens.
Merci pour ta capacité à tout perdre (travaux de DIASH, cellulaire et autres), parce que ça nous a fait sentir un peu moins incompétents.
Merci d'être tellement transparent.
Merci pour les 40 incidents diplomatiques que tu as causés en Équateur.

Merci d'être parti avec nous (même si on aurait mieux aimé quelqu'un d'autre).
Merci d'avoir arrêté de fumer (n'est-ce pas?).
Merci de t'appeler Yves Maheux (nos noms à nous ont l'air moins pires, à côté du tien).

Pis merci d'avoir été, bien plus qu'un professeur, bien plus qu'un accompagnateur, bien plus qu'un vieux cochon...

Un ami.

Un vrai de vrai, assez pour que je verse une larme dans le Trolley, en me dirigeant vers le terminal d'autobus de Quito.

Il me semble que ça veut tout dire, non?

Merci pour tout.

Alice

2 commentaires:

Marianne a dit…

J'approuve. Bravo Alice. Encore une fois, tu as mis EXACTEMENT les bons mots sur ce que nous n'avions dis que dans nos agirs. On t'aime Evo.

Marianne

Sarah a dit…

Des fantômes SENSiens reviennent hanter le blog?
C'est vraiment un beau commentaire, Alice.
Merci à tous nos profs, vous êtes SENSationnels!