lundi 10 mai 2010

Je regarde défiler les chiffres, sur le compte à rebours du blogue. 1 semaine, 3 jours, quelques heures, des minutes, et les secondes qui s'égrènent...
J'ai du mal à croire que nous partons si bientôt. Tout est tellement normal, les examens, les travaux, la fin de session... Le voyage a été loin toute l'année. Tout à coup, il est proche, il est là.
Je ne suis pas de ces braves qui clament "je n'ai peur de rien". Je ne parle pas très bien espagnol, je ne suis définitivement pas douée pour engager la conversation avec des étrangers, je n'ai jamais rien vécu qui pourrait s'approcher de ce que je m'apprête à vivre...
Mais j'ai choisi d'être là, de vivre cette expérience, quelle qu'elle soit, j'ai choisi de me risquer et de prendre la chance de changer, d'être troublée, d'aller au bout de quelque chose, et c'est en me rappelant cela que je sais que je suis heureuse de partir, malgré toutes les questions que je me pose, les doutes et les inquiétudes.
Il était une fois, dans ce Montréal familier, tout un groupe qui s'apprêtait à partir pour l'Équateur...
Et la suite s'écrira.


-Sarah

3 commentaires:

Stéphanie L a dit…

Sarah,

Ton mot m'a beaucoup touché.
Je te souhaite de vivre une expérience humaine et pleine d'émotion. Ouvre ton coeur, ton esprit et profite de ces merveilleux moments à venir. Bonne route!

Stéphanie, une prof qui va s'ennuyer de votre gang et qui va suivre vos aventures via internet

Marie, mère de Sarah a dit…

Sarah, je viens juste de te lire puisque tu m'avais envoyé le lien du blogue au bureau alors que je n'y étais pas. C'est très très beau ce que tu écris et je te reconnais bien.
Ça fait drôle de te lire ''après coup'', alors que je lis en même temps que je lis tes commentaires presque ''live''.

Genevieve a dit…

C'est la fébrilité du départ... De l'adrénaline qui monte lorsque l'appel de l'ailleurs se fait entendre? Malgré toutes mes expériences de voyage, on ne se "guérit" jamais de cet instant. Il demeure toujours unique. "C'est le beau moment", comme le chante Jean-Pierre Ferland, "entre avoir peur et allez jusqu'au bout"...